D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une grande ramasseuse. Plumes d’oiseaux, roches, coquillages, cocottes, name it. Au grand dam de mon chum, c’est une habitude qui est loin d’être derrière moi, car qui sait quelle idée j’aurai un jour qui nécessitera d’utiliser tous ces petits trésors ! Je puise d’ailleurs souvent dans mes collectes quand j’ai besoin de références pour des illustrations. Fleurs et brindilles acceptent gentiment de jouer les modèles. (Mon livre à colorier pour les p’tits mots-dits est d’ailleurs rempli d’objets qui traînaient à la maison !)

La pointeuse botanique s’adresse à tous ceux qui aiment chercher, identifier, classifier, et à tous les naturocurieux qui verront leur façon de voir les mauvaises herbes à jamais transformée. Il s’agit d’un outil scientifique très bien fait tiré des travaux de recherche d’un renommé botaniste européen, Jean Guittet. Le livre est français, mais la plupart des plantes sauvages présentées se retrouvent aisément en Amérique.

La pointeuse botanique

Le magnifique coffret La pointeuse botanique !

Le contenu du coffret, agrémenté des illustrations délicates et colorées d’Annabelle Buxton, est composé des éléments suivants :

◆ un petit carnet de notes
◆ un herbier
◆ un cahier documentaire rempli d’infos, de récits botaniques inspirants et de conseils pour fabriquer son propre herbier à la maison
◆ des fiches d’identification.

Les fiches contenues dans le coffret sont un excellent prétexte pour amener son enfant ou sa classe dehors et profiter d’une belle journée pour observer les plantes sauvages encore bien présentes à ce temps-ci de l’année. Le système de classification des fiches est super pratique et facile à utiliser ! La recherche se fait en observant le port de la plante, la forme des feuilles puis la couleur. Il suffit de sélectionner avec son crayon ou un petit bâton le trou correspondant à la catégorie et procéder par élimination.

La pointeuse botanique

Cette vidéo démontre bien le principe :

On peut identifier les plantes sur place à partir des fiches, prendre des photos, ou bien rapporter quelques spécimens pour compléter l’herbier présent dans le coffret. Une super activité serait de préparer son propre herbier. Vient alors le moment de documenter le résultat de nos recherches et identifier les plantes recueillies ! On inscrit dans son herbier le nom latin, la date de cueillette, le lieu et si on veut, une petite anecdote ou récit d’expédition.

Le cahier documentaire est un bon complément et l’occasion d’aller plus loin en parlant de biodiversité, de l’importance des abeilles et de leur rôle de pollinisateur. D’ailleurs, le miel recueilli en ville contiendrait moins de polluants et serait d’une plus grande pureté ! (J’en profite pour vous diriger vers le site d’Alvéole, spécialistes de l’apiculture en milieu urbain. Il est possible de faire installer une ruche en entreprise ou dans les écoles !). Nous avons en ville une diversité florale incroyable. D’ailleurs l’arrondissement de Verdun a mis en place depuis 2 ans un projet de naturalisation de ses espaces verts, Espace naturel, lieu de découverte. À plusieurs endroits et principalement près des berges, des terrains vagues ne sont tout simplement pas tondus et la végétation suit son libre cours.

Je vous souhaite de belles découvertes !

À LIRE ÉGALEMENT : Koi ke bzzz?, histoire d’insectes + activités pour le printemps

La pointeuse botanique
Clément Briandet, Valérie Kauffmann, Julie Sannier & Annabelle Buxton
Éditions : Actes Sud Junior, 2016
ISBN : 9782330066284

Pour vous procurer La pointeuse botanique, cliquez ici :

Last modified: 9 avril 2018

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